Reste informé !
Comment t’adapter en tant que cavalier ?
Le printemps est là, les journées rallongent, le soleil revient (enfin 🌞)… et ton cheval semble s’être transformé du jour au lendemain ? Trop d’énergie ou au contraire, plus du tout envie de bouger ? Rassure-toi : c’est normal. Et surtout, tu n’es pas seul(e) à vivre ça !
Dans cet article, on t’explique pourquoi ton cheval peut changer de comportement au printemps, et surtout comment s’adapter intelligemment pour continuer à progresser sereinement dans ta pratique.

🌿Le printemps, une saison qui chamboule… tout le monde !
Le changement de saison n’impacte pas que nous, les humains.
Les chevaux aussi ressentent les variations de température, de lumière, d’alimentation et même de rythme de travail.
Résultat ? Leur comportement évolue.
Voici quelques raisons qui expliquent ces changements :

1. L’herbe fraîche, un vrai cocktail énergisant
1. L’herbe fraîche, un vrai cocktail énergisant
Avec le retour au pré et les premières repousses, ton cheval a accès à une herbe bien plus riche que le foin de l’hiver. Résultat : plus de sucre, plus d’énergie, et parfois… un vrai petit dragon à gérer en selle 🐉

2. Le retour des chaleurs chez les juments
Et oui, c’est aussi la saison des amours💘. Les juments peuvent être plus lunatiques, et les hongres/entiers plus distraits.
Il ne s’agit pas de caprices : ce sont les hormones qui travaillent.


3. La mue : un processus fatiguant
Ton cheval perd ses poils d’hiver et ça peut vraiment lui tirer sur l’énergie. S’il te paraît plus mou ou moins motivé, ce n’est pas de la paresse : son corps est occupé ailleurs.
3. La mue : un processus fatiguant
Ton cheval perd ses poils d’hiver et ça peut vraiment lui tirer sur l’énergie. S’il te paraît plus mou ou moins motivé, ce n’est pas de la paresse : son corps est occupé ailleurs.

4. Une météo changeante

🎯 Comment s’adapter intelligemment dans ta pratique ?
✅ 1. Observe et accepte
La première étape, c’est d’observer sans juger. Ton cheval change ? Ok. Ce n’est ni ta faute ni la sienne. C’est juste la vie et la nature.
✅ 2. Adapte ton planning
Plutôt que de forcer une séance où ton cheval est électrique, profites-en pour faire du travail à pied, une balade, ou un échauffement plus long.
S’il est mou, propose des exercices courts et variés pour le motiver. Le but ? Rester dans le dialogue et ne pas entrer en opposition.
✅ 3. Soigne la récupération
Comme le corps travaille davantage (mue, chaleur, efforts), n’hésite pas à allonger les pauses, ajouter un pansage énergisant ou un petit massage.
Un cheval bien dans son corps sera plus disposé à coopérer.
✅ 4. Rappelle-toi : la progression n’est pas linéaire
Un cheval qui semble “régresser” au printemps ne le fait pas pour te contrarier. C’est une période de transition, pas un échec. Sois indulgent(e) envers lui, et envers toi.

Le printemps, c’est beau… mais ça peut être un vrai défi pour les cavaliers !
Le secret ? Comprendre les causes, observer avec bienveillance, et adapter ta pratique avec souplesse. C’est aussi ça, être cavalier : apprendre à composer avec un partenaire vivant.
📚 Et côté programme FFE, ça donne quoi ?
Dans ton Galop 2, tu commenceras à apprendre à observer ton cheval au pré et au box, et à détecter les signes de bien-être ou d’inconfort. Un bon réflexe à avoir au printemps, quand les changements de saison chamboulent souvent leur humeur et leur forme !
Au programme du Galop 3, on te demandera de connaître les différents comportements du cheval et leurs causes possibles, ainsi que d’adapter ton approche et tes soins en fonction de la météo, de la mue ou de l’état de fatigue. C’est pile la période pour mettre ça en pratique 😉
Quant au Galop 4, tu iras plus loin sur la gestion de l’alimentation selon les saisons et les besoins du cheval au travail. Une bonne occasion de réviser pourquoi l’herbe de printemps peut rendre ton cheval un peu trop vif à la détente !
0 commentaires